Unicef/Mbujimayi a organisé une rencontre le mercredi 11 décembre 2019 dans ses installations Mbujimayi. Cette réunion mensuelle s’inscrit dans le cadre des urgences. Elle a pour objectif partager des informations en rapport avec les événements ayant touché les écoles, les enfants voire les adultes, ainsi que les milieux dans de lesquels ces derniers vivent. Ces genres de rencontre sont souvent organisées par les organismes humanitaires et pour eux, dans la mesure de se rendre compte de ce qui se passe dans leur monde, sur leurs différentes activités.
 

Thadé MBANGU, notre source, a représenté la Caritas Développement Mbujimayi à ce cluster en tant que secrétaire du Bureau Diocésain de Développement de la Caritas Développement as Mbujimayi. A l’issue de ceci il rapporte que deux écoles ont été touchées à Ngandanjika 2, précisément à Bakwa Mulumba, par la pluie qui s’abat à répétition sur le sol du Kasaï-Oriental en général. Toujours dans cette même contrée, une école a été aussi incendiée par les villageois suite à la noyade de deux enfants : ceux étaient envoyés par leur directeur pour travailler dans son champ, ils sont passés ensuite par la rivière jouer et se sont enfin noyés. Et donc malgré les circulaires de la sous division de l’enseignement primaire, les autorités des écoles n’ont aucun sens de respect des normes préétablies.
 

Parmi les dégâts matériels et humains causés par la récurrence des pluies torrentielles sur l’ensemble du territoire du Kasaï-Oriental, il y a lieu de pouvoir recenser ici quelques-uns sur la Ville de Mbujimayi en particulier, qui feront l’objet d’un bilan provisoire tels, deux enfants de 4 et 6 ans fracturés suite à l’écroulement d’un mur de leur maison pendant la pluie du mercredi 04 décembre au Quartier Bupwekele de Diulu. Ils ont été soumis à un traitement traditionnel, faute de moyens. 2.544 maisons détruites, 510 avenues et rues coupe, 500 têtes d’érosions ou ravins recensés, 295 WC tombés à travers les cinq communes, selon les bourgmestres.
 

Devant ce fait accompli, dans les missions d’intervention de L’UNICEF comme de la CDM, il n’y a rien qui leur donne le pouvoir d’agir, d’où, appel pathétique est lancé aux gouvernements tant national que provincial, de pouvoir trouver des solutions appropriées aux problèmes que présentent les populations de la provinces du Kasai-Oriental.
 

A la fin de cette rencontre, un des participants, point focal de OCHA à Mbujimayi madame Clotilde LUMBALA s’est saisie de l’opportunité, pour dire au revoir aux représentants des autres organismes présent dans la salle, principalement à la Caritas Développement Mbujimayi. Comme pour dire que le bureau quitte de Mbujimayi pour s’installer à Kananga.