Présentation

I.1. Définition
Une Caritas diocésaine se définit comme une branche technique de la pastorale sociale du Diocèse concerné, et donc une branche technique de la pastorale de la charité de l’Evêque dudit Diocèse.
La CDM est à la fois une Commission diocésaine et une Association Sans But Lucratif (ASBL) organisée par des Statuts spécifiques conformément aux dispositions statutaires régissant le Diocèse de Mbujimayi. Elle s’occupe de la pastorale sociale du Diocèse de Mbujimayi.
En vue d’une gestion efficace et harmonisée, la CDM intègre au sein d’une seule et unique Coordination les trois Bureaux de l’Action Sociale du Diocèse de Mbujimayi, à savoir : le Bureau Diocésain de Caritas (BDC en sigle), le Bureau Diocésain de Développement (BDD en sigle), et le Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM en sigle).
Elle possède des Services d’appui qui sont : l’Administration, la Comptabilité, la Logistique, la Communication et Genre, et l’Audit interne, en cela se trouve sa force managériale.
Elle se trouve encore plus renforcée ad intra par sa présence qui ne peut être prouvée dans tout le Diocèse, à travers les Comités Paroissiaux de Caritas Développement, CPCD en sigle.
De façon ad extra, la CDM est aussi renforcée par son appartenance au Réseau Caritas. En effet, elle avant tout l’une des huit Caritas de la Province Ecclésiastique de Kananga dont elle est le Point Focal, depuis juillet 2015 jusqu’à ce jour. Elle fait également partie du grand réseau des quarante-sept Caritas diocésaines qui sont autonomes, mais coordonnées par la Caritas Congo Asbl. Par le fait même, elle est un maillon de la chaine du réseau Caritas à tous les niveaux (international, régional, sous-régional, national, provincial).
 

I.2. Vision et mission de la CDM
La vision de la CDM consiste à avoir une société où les personnes sont plus charitables, plus justes et vivent dignement pour entre autres :
-   Rester solidaire face à toute forme de détresse ;
-   Redonner aux pauvres leur dignité de créature de Dieu;
-   Permettre aux vulnérables de se prendre en charge.
Cette vision consiste donc à former une Communauté solidaire, responsable, capable de se prendre en charge. Une communauté où les personnes sont plus charitables et vivent dans un environnement assaini, confortable et acceptable.  Il s’agit concrètement de servir, accompagner et défendre les bénéficiaires.
Dans ce contexte d’appauvrissement constant de la population, la CDM a pour mission de contribuer à redonner espoir et vie aux personnes et communautés humaines du Diocèse de Mbujimayi par la promotion humaine et sociale. Elle consiste à augmenter, comme le note bien les évêques de la CENCO, par la réflexion et l’action, l’efficacité de la contribution de l’Eglise aux efforts de développement intégral de l’homme et de toute la Communauté humaine et cela, conformément à la Doctrine Sociale de l’Eglise Catholique Romaine.
 

I.3. Valeurs et Principes de la CDM
Pour réaliser sa vision et sa mission, la CDM a développé des valeurs (chrétiennes, humaines et professionnelles) qui la rendent crédible efficace sur terrain : la foi, la charité, l’honnêteté, l’intégrité, , l’amour du travail bien fait, la ponctualité, le don de soi, la justice, le bien commun, le développement intégral humain, la compassion, l’option préférentielle pour et avec les pauvres et les opprimés, le respect, la solidarité.
Certains principes guident l’action de la CDM, à savoir : le partenariat, la subsidiarité, la participation, l’autonomisation, l’indépendance, la bonne gestion et la responsabilité, l’égalité, l’universalité, l’impartialité et l’ouverture à tous les peuples, la protection, les économies locales, l’attention à la création et à l’impact environnemental, la coordination, le plaidoyer, l’apprentissage et la formation du personnel, l’attention au personnel, la protection de la femme, de l’enfant, et tous les êtres faibles, la lutte contre la corruption.
 

I.4. Méthode, stratégies et politiques d’intervention
La CDM, comme toutes les autres Caritas, intervient généralement à travers les communautés locales (paroisses, congrégations religieuses, ONGD, Associations) en tenant compte du principe de subsidiarité. En cas de nécessité, la CDM peut intervenir directement. Parmi les lignes de force de ses interventions comme c’est le cas pour la Caritas Congo, il y a lieu de retenir notamment :
-   La sensibilisation des groupes et des individus à prendre en charge leur destin,
-   L’organisation et l’encadrement des associations,
-   La concertation avec les partenaires locaux et internationaux,
-   La mise en place des cadres de réflexion,
-   La formation, les séances d’échanges d’expériences,
-   Le plaidoyer et le lobbying en faveur des organisations locales,
-   Les appuis directs (conseils, matériels et financiers),
-   Les visites régulières de suivi-accompagnement,
-   La capitalisation et la diffusion de l’information et des expériences,
-   Les évaluations internes périodiques, le bon choix des partenaires locaux, la synergie avec d’autres intervenants, etc.
 

I.5. Siège social, Rayon d’actions et Groupe cible
- Siège social
  Le siège social de la CDM est basé à Mbujimayi, dans la Commune de la KANSHI, Quartier BONZOLA, n° 14, Avenue Docteur KALALA. B.P. 65 Mbujimayi ; e-mail : caritasdev_mbujimayi@gmail.com.
 
- Rayon d’actions
Le rayon d’action principal est l’ensemble du territoire du Diocèse de Mbujimayi (la province du Kasaï-Oriental dans sa configuration actuelle, deux territoires entiers de la Province de Lomani: Ngandajika et Kamiji; et une partie du territoire de Luilu faisant partie de la même province de Lomami). Parfois la CDM est appelée à intervenir en dehors de la province du Kasaï Oriental et de limites géographiques du Diocèse.
 
- Groupes-cibles
Les groupes-cibles : hommes, femmes, enfants sans discrimination de sexe, race, religion, tribu. Il s’agit de :
  - personnes vulnérables, défavorisées et marginalisées ;
  - personnes déplacées, victimes des catastrophes de toute nature ;
  - personnes pauvres, avec une attention particulière aux plus démunis.
 

I.6. Organisation
Les organes de gestion sont :
a. Assemblée Générale
b. Conseil d’Administration présidé par l’Evêque diocésain.
c. Conseil de Gestion (ou Coordination). 
d. Audit externe interne.